La vape passive aussi dangereuse que le tabagisme passif?

La vape passive aussi dangereuse que le tabagisme passif?

Le tabagisme passif est un fléau pour les non-fumeurs, nous le savons tous. Lors de la combustion, un fumeur soumet à un non-fumeur une grande partie des composants toxiques qu’il ingère. QUID de la vapote passive ?

 

Rappel sur le tabagisme passif

 

Avant de nous intéresser à la vape passive, intéressons-nous au tabagisme passif. D’après le site Tabac-info-service.fr (régit par l’INPES et partenaires), nous informe qu’un fumeur passif est exposé aux mêmes composants qu’un fumeur, mais en quantités moins importantes. En outre, il est exposé aux mêmes 4000 substances chimiques ainsi qu’aux mêmes 50 substances cancérogènes. Un fumeur passif encourt les mêmes risques qu’un fumeur en fonction de son exposition à savoir, cancer des sinus, AVC, cancer du poumon, accidents cardiaques, etc. Un fumeur fait le choix de continuer à fumer en rationalisant que cela n’impact, principalement, que sa santé et que cela est donc son propre fait (dixit : « il faut bien mourir de quelque chose, autant choisir »). Mais un fumeur a-t-il vraiment conscience de son impact sur son environnement proche ? Un rapport de l’OFT daté de Mai 2013 indique que la demi-vie de la fumée de cigarette (période indiquant la perte de la moitié des molécules constituant la partie visible du nuage) est de 18 minutes. Ce résultat exclut la durée de vie des particules solides en suspension générées par la combustion. En conclusion, même lorsqu’un fumeur vient d’écraser sa cigarette, il continue d’exposer ses proches, ses amis et ses enfants aux dangers du tabagisme passif.

 

La vape passive, un fléau ?

 

Concernant la vape passive, une étude Américaine de 2012 du Consulting for Health, Air, Nature, & A Greener Environment, LLC (CHANGE) et du Center for Air Resources Science & Engineering (CARES), révèle que la nuisance générée par la vapeur d’une cigarette électronique n’est pas significative. L'étude a comparé les niveaux de composants volatiles, les composants carbonylés, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, la nicotine, les nitrosamines spécifiques au tabac et les glycols dans l'air des salles remplies de 4 types de vapeur d’e-liquides. Les résultats ont été ensuite comparés à ceux des échantillons d'air prélevés dans des salles remplies de fumée de cigarette.

 

Sans surprise, les pièces remplies de fumée de cigarette ont été considérés comme un risque important pour l’homme. Concernant les pièces remplies de vapeur d'e-cig, les experts ont conclu que les niveaux présents n’étaient pas suffisants afin de constituer un éventuel danger passif. Ses résultats sont corroborés par ceux de l’OFT. Le rapport indique que la demi-vie d’un nuage de vapeur issu d’une e-cig, tous grammages de nicotine confondus, est de 11 secondes. De plus, aucune particule solide en suspension n’a été identifiée. Les risques de la vape passive semblent donc s’évaporer.

 

A vous d’agir 

 

D’autres études avancent dans la même direction ainsi mettant en évidence la nocivité moindre, voire inexistante, de la vape passive. Ceci remet aussi en cause la future implémentation de la régulation Européenne concernant la vape dans les lieux publics. Etes-vous en faveur de cette interdiction ? Seriez-vous prêt à vaper aux côtés d’un nourrisson ? Tout ceci n’est-il pas tout simplement une question de respect et de savoir vivre ? 

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